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Le Japon s'engage à réduire ses importations de brut iranien

Le Japon s'est engagé jeudi à réduire progressivement ses importations de pétrole iranien.

12 janv. 2012, 08:05
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Cette démarche vise à soutenir les sanctions américaines contre la République islamique, accusée par Washington de chercher à se doter d'un arsenal nucléaire.

Lors d'une visite à Tokyo du secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner, le ministre des Finances Jun Azumi a promis de prendre des actions concrètes pour réduire "de manière planifiée" la part de l'Iran dans ses importations de pétrole, actuellement de 10%.

"D'un autre côté, il nous faut du temps dans les domaines relatifs au pétrole raffiné, et j'ai demandé au secrétaire de prendre en compte la situation du Japon", a-t-il dit.

Washington a promulgué le 31 décembre une nouvelle loi prévoyant de sanctionner les institutions financières traitant avec la banque centrale d'Iran, principal canal financier pour les transactions pétrolières de la République islamique.

Mais les Etats-Unis peuvent accorder des dérogations à certains pays s'ils le jugent nécessaire pour garantir la stabilité du marché de l'énergie.

Refus chinois

La Chine, où Timothy Geithner s'est rendu mercredi, a repoussé les appels américains, même si Pékin a réduit ses achats de janvier et février pour une querelle de contrat.

"L'Iran est un fournisseur de pétrole extrêmement important pour la Chine et nous espérons que les importations de pétrole chinoises ne seront pas affectées, car nous en avons besoin pour notre développement", a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères Zhai Jun lors d'une conférence de presse.

L'Iran est le troisième fournisseur de pétrole de la Chine après l'Arabie saoudite et l'Angola. Au total, la Chine, le Japon et l'Union européenne absorbent la moitié des exportations de pétrole iranien, qui représentent 2,6 millions de barils par jour.

Jusqu'ici sans effet notoire, les sanctions internationales infligées depuis des années à Téhéran pour condamner la poursuite de ses activités nucléaires sensibles commenceraient à avoir de véritables conséquences sur son économie et pèsent sur le cours du rial, la monnaie nationale.

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