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Le journaliste français Roméo Langlois pourrait revenir en France ce jeudi

Libéré mercredi par la guérilla des FARC, Roméo Langlois pourrait rentrer en France ce jeudi.

31 mai 2012, 06:48
Libéré mercredi par la guérilla colombienne des FARC, Roméo Langlois pourrait retrouver sa France natale dès ce jeudi 31 mai 2012.

Le journaliste français Roméo Langlois, libéré mercredi par la guérilla des FARC après un mois de captivité dans le sud de la Colombie, a estimé probable un retour en France dès jeudi. Il a "reproché" aux FARC de s'être livré à un "jeu politique" avant "toute considération humanitaire".

"Il semble que ce soit demain (jeudi), a dit M. Langlois, interrogé par la radio colombienne Caracol sur la date de ses retrouvailles avec sa famille à Paris.

"Je vais voir si je peux négocier un jour de plus, mais je crois que cela va être difficile", a ajouté le journaliste, en route à bord d'un convoi humanitaire vers la localité de Florencia, capitale du département du Caqueta, d'où il a été transféré vers Bogota dans la soirée.

Correspondant de la chaîne France 24, M. Langlois, en poste en Colombie depuis une dizaine d'année, a été remis mercredi à une délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) par la guérilla des FARC, qui l'avait initialement qualifié de "prisonnier de guerre".

Critique lancée

Le journaliste français avait été capturé le 28 avril lors de l'attaque d'une brigade de l'armée qu'il accompagnait pour filmer une opération anti-drogue, embuscade durant laquelle quatre militaires ont été tués.

"J'ai toujours fait profil bas ici pour pouvoir travailler, bouger partout, mais maintenant je me suis cramé", a-t-il aussi confié, assurant que cette expérience n'avait pas "changé sa perception du conflit colombien".

M. Langlois a enfin aussi "reproché" aux FARC de s'être livré à un "jeu politique" avant "toute considération humanitaire" et d'avoir "organisé un show" en le maintenant en captivité durant trente-trois jours.

Fondée en 1964, la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) totalise encore 9200 combattants, repliés dans des régions de montagnes et de forêts. Elle s'était engagée en février à renoncer à la pratique des enlèvements contre rançon.

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