Il faut sauver le soldat Cazeneuve. Toute la journée d’hier, les plus hautes autorités de l’État français se sont relayées pour voler au secours du ministre de l’Intérieur. Une semaine après la tuerie de Nice, la polémique sur le dispositif de sécurité sur la promenade des Anglais au soir du 14 Juillet, s’est encore accentuée. La mairie de Nice, co-organisatrice de l’événement, reproche à l’Etat des failles dans ce dispositif. Le quotidien «Libération» assure que l’entrée du périmètre piétonnier de la promenade des Anglais n’était pas protégée par la police nationale le soir du feu d’artifice, alors que la préfecture des Alpes-Maritimes et le ministre de l’Intérieur ont plusieurs fois laissé entendre le contraire. «Des failles et un mensonge», titre le journal dans son édition d’hier.
«Complotisme»
Des accusations qu’un Bernard Cazeneuve sur la défensive a récusées en bloc, en les qualifiant de «contre-vérités». Dans un communiqué très...