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"Le monde est plus sûr quand l'Europe et les États-Unis sont solidaires"

Le président américain Barack Obama a vanté mercredi l'union entre les États-Unis et Bruxelles "pour un monde plus sûr".

26 mars 2014, 15:38
Le président américain Barack Obama.

Barack Obama a déclaré mercredi à l'issue du sommet UE/Etats-Unis que le monde était "plus sûr et plus juste quand l'Europe et les Etats-Unis sont solidaires". Le président américain a estimé que l'Europe, jusqu'alors très dépendante du gaz russe, devait "diversifier ses sources d'énergie".

"Les Etats-Unis et l'Europe sont unis" dans la crise ukrainienne et "la Russie est seule", a ajouté M. Obama au cours d'une conférence de presse. Moscou "a fait un mauvais calcul" en pensant enfoncer "un coin" entre les Etats-Unis et l'Union européenne, a précisé le président Obama.

S'exprimant après une rencontre d'un peu plus d'une heure avec les présidents du Conseil européen Herman Van Rompuy et de la Commission José Manuel Barroso, il a estimé que la crise ukrainienne démontrait "la nécessité pour l'Europe de diversifier ses sources d'énergie" alors qu'elle est très dépendante des importations de gaz russe.

Déjeuner de travail

La question de l'exportation éventuelle de gaz naturel américain vers l'Europe devait d'ailleurs être abordée lors d'un déjeuner de travail de 75 minutes entre Barack Obama et les dirigeants européens. L'UE qui importe 40% de son gaz naturel de Russie via l'Ukraine cherche en effet à réduire sa dépendance envers Moscou.

La semaine dernière, à l'issue d'un sommet européen consacré en partie à la question, la chancelière allemande Angela Merkel a appelé Washington à lever les restrictions pesant sur les exportations de gaz.

Cet assouplissement pourrait s'inscrire dans le cadre du Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP, en anglais), l'ambitieux accord de libre-échange en cours de négociations entre les Etats-Unis et l'UE.

Le frein de l'espionnage

Les promoteurs du TTIP assurent qu'un tel accord aurait un effet très bénéfique sur l'activité économique et l'emploi des deux côtés de l'Atlantique, mais celui-ci n'en suscite pas moins de nombreuses réticences.

Les révélations sur l'espionnage de la National Security Agency (NSA) en Europe et les soupçons selon lesquels un tel pacte profiterait essentiellement aux grandes entreprises multinationales ont ainsi freiné les négociations.

Invité à respecter la protection des données

la Commission européenne a d'ailleurs invité mercredi le président américain Barack Obama à accepter les règles européennes en matière de protection des données.

La question du renforcement de l'accord "Safe Harbour" devait d'ailleurs être abordée. Conclu entre l'UE et les Etats-Unis, "Safe Harbour" doit permettre aux entreprises américaines de transférer sur le sol américain des données personnelles des citoyens européens. Cependant, il n'est pas adapté au développement d'Internet et du commerce en ligne.

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