Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

«Le monde nous oublie»

Porte-voix des habitants de Sanaa la rebelle, Suad al-Qadri demande de l’aide aux Occidentaux.

04 oct. 2019, 00:01
DATA_ART_13112388

La guerre frappe à toutes les portes à Sanaa. Les bombes, les épidémies, la malnutrition viennent enlever au hasard un père, une sœur, un fils... La capitale du Yémen est plongée, comme le reste du pays, dans un conflit qui a fait près de 90 000 morts et plus de trois millions de déplacés. Cinq ans après sa prise de contrôle par les rebelles houtis, la ville est encore la cible des frappes aériennes de la coalition arabe, menée par l’Arabie saoudite, qui tient à bout de bras le gouvernement basé à Aden.

Dans cette guerre à huis clos, les bombardements couvrent les appels à l’aide des habitants. Certains parviennent parfois à s’échapper de ce piège et à témoigner. Comme Suad al-Qadri, de passage à Genève, pour demander davantage de soutien international. Cette Yéménite supervise, à Sanaa, le soutien psychologique auprès des personnes traitées dans les sept hôpitaux et...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias