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Le mouvement «Occupy Wall Street» se mobilise à nouveau

Les manifestants anti-Wall Street vont tenter aujourd'hui de relancer leur mouvement en marchant sur la bourse de New York. Ils souhaitent prouver par cette nouvelle journée d'action que leur combat engagé contre les inégalités économiques peut se poursuivre malgré leur expulsion d'un parc new-yorkais voisin.

17 nov. 2011, 10:02
Les indignés relancent la mobilisation à Wall Street.

Deux jours après le démantèlement du campement militant installé depuis le 17 septembre sur le parc Zuccotti, «Occupy Wall Street» a prévu d'organiser une fête populaire devant le New York Stock Exchange pour tenter de le contraindre à la fermeture.

Les organisateurs ont admis que cette journée d'action risquait, par son côté provocateur, de se traduire par des arrestations massives et d'aggraver les relations déjà tendues avec la  municipalité.

Les autorités new-yorkaises s'attendent à ce que plusieurs milliers de manifestants convergent à partir de 7h (13h en  Suisse) vers le quartier de Wall Street.

Mise en garde
«Nous prenons la situation très au sérieux», a indiqué un des adjoints au maire de New York, Howard Wolfson. «Nos forces seront déployées en conséquence», a-t-il également ajouté.

«L'idée est d'empêcher les banquiers de Wall Street de se rendre au travail et non de blesser quiconque. Nous respectons le principe de non-violence», a dit un porte-parole du mouvement contestataire, Mark Bray.

Après le démantèlement de leur campement par des centaines de policiers dans la nuit de lundi à mardi, les militants ont été autorisés à revenir parc Zuccotti à condition de respecter les  nouvelles règles, notamment l'interdiction d'y déployer des sacs de couchage et des tentes.

Souhait
Hier soir, ils n'étaient qu'une vingtaine de militants sur place au total. Le mouvement «Occupy Wall Street» souhaite dénoncer un système financier qui profite essentiellement aux entreprises et aux individus les plus riches. Les membres du mouvement se présentent comme les «99 % qui ne tolèrent plus l'avidité et la corruption du 1% restant». /ats-reuters

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