Au lendemain du premier tour des départementales, les partis politiques français font les comptes avant le deuxième, prévu dimanche prochain. Chacun affûte sa stratégie. Dans ce contexte, celle de l'UMP et de son président Nicolas Sarkozy est vivement critiquée.
La consigne du "ni-ni" (ni Front national (FN), ni Front républicain) donnée par l'ex-chef de l'Etat est une "faute morale" , estime Manuel Valls. Le Premier ministre français, appelant à l'union de la gauche, lance une nouvelle mise en garde contre la formation de Marine Le Pen. "Quand on a à choisir entre un candidat républicain et le Front national, on n'hésite pas. La gauche, elle n'hésite pas."
La position du premier ministre n'est pas partagée par le patron des centristes de l'UDI, alliés de l'UMP. Jean-Christophe Lagarde appelle à faire barrage à l'extrême droite. Quant à Alain Juppé, principal adversaire de Nicolas Sarkozy dans la perspective de la présidentielle de...