Les ministres ont juré devant lui de «rester fidèles aux objectifs de la révolution du 17 février» et de «préserver l'indépendance de la Libye, sa sécurité et l'unité de son territoire».
La composition du nouveau gouvernement avait été annoncée mardi mais a rapidement été critiquée, notamment par les Amazighs (Berbères) et à Benghazi, le berceau de l'insurrection qui a abouti à la chute de Mouammar Kadhafi, qui estime que l'Est du pays est sous-représenté.
«Je dis à tous mes frères en Libye, je suis à leur service et je suis leur représentant dans ce gouvernement», a réagi M. al-Kib. «En ce qui concerne les frères amazighs, ils sont une partie très, très, très essentielle de notre société et le sang amazigh coule dans nos veines», a-t-il ajouté.
«Il y aura beaucoup d'emplois, les restes de (l'ancien) régime (sont présents) dans les instances et les institutions de l'Etat et nous voulons les nettoyer et mettre à leur place ces hommes et ces femmes patriotes de partout en Libye», a-t-il affirmé, en promettant de représenter «tout le monde» et de «partager la richesse avec tout le monde».