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Le pape François célèbre la messe de Pâques sur fond de climat religieux violent

Alors que les violences commises au nom de la religion se multiplient, le pape François a célébré, dimanche, au Vatican, la messe de Pâques. Une foule compacte y a assisté, malgré une pluie battante.

05 avr. 2015, 11:15
Entouré de ses fidèles gardes suisses, le pape François est apparu éprouvé par le massacre de chrétiens au Kenya.

Le pape François a présidé dimanche au Vatican la messe de Pâques, plus importante fête des catholiques qui y voient la résurrection de Jésus. Sa célébration intervient dans un climat de violences dans le monde au nom de la religion encore assombri par le massacre de chrétiens au Kenya.

Jorge Bergoglio, le visage pâle et sévère, est arrivé sous une pluie battante pour cette messe solennelle qu'il a célébrée sous un dais blanc installé sur le parvis de la basilique Saint-Pierre.

Comme chaque année, de grands parterres de fleurs fraîches de couleurs vives avaient été installés en bas du parvis. A gauche de l'autel, une grande icône du Christ. La foule se pressait sous une forêt de parapluies multicolores entre les Colonnades du Bernin.

 

Chrétiens persécutés

Cette troisième Pâques célébrée par François depuis son élection en mars 2013 est assombrie par le massacre des djihadistes shebab contre les étudiants, en bonne partie chrétiens, de l'université de Garissa dans l'est du Kenya, qui a fait 148 morts jeudi.

Le pape a parlé à plusieurs reprises ces derniers mois d'une "troisième guerre mondiale par morceaux" qui se développe. "Aujourd'hui nous voyons nos frères persécutés, décapités et crucifiés pour leur foi en Toi, sous nos yeux ou souvent avec notre silence complice", avait accusé d'une voix sombre Jorge Bergoglio à la fin du Chemin de Croix vendredi soir au Colisée, s'adressant au Christ, "prince de la paix".

Les massacres et les cohortes de réfugiés de Syrie et d'Irak, le chaos en Libye ou en Somalie, qui se répercute au Kénya, les affrontements civils en Centrafrique, les attentats antichrétiens dans des pays comme le Pakistan, la répression contre eux en Chine et en Corée du Nord, etc: la liste est longue des pays où les chrétiens sont menacés et obligés de se cacher ou de fuir.

Semaine harassante

Jorge Bergoglio, 78 ans, devait donner ensuite sa "bénédiction à la ville et au monde" ("urbi et orbi") de la loggia de la basilique Saint-Pierre, à la fin de la cérémonie retransmise en mondiovision.

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