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Le pari turc pour sauver Schengen

Pour leur sixième sommet de crise en sept mois, les Vingt-Huit sont dans l’impasse totale. Pourtant, en Grèce, les arrivées se poursuivent au rythme de 5000 à 6000 par jour.

12 nov. 2015, 23:14
/ Màj. le 13 nov. 2015 à 00:01
epa05021852 Greek Prime Minister Alexis Tsipras (C) stands between German Chancellor Angela Merkel (R) and European Commission President Jean- Claude Juncker (L) prior to a EU Council informal meeting after the second day of the Valletta Summit on Migration 2015, in Valletta, Malta, 12 November 2015. European and African leaders meet in Malta for a two-day migration summit, as Europe struggles to stem the flow of people attempting to reach its shores.  EPA/ARMANDO BABANI MALTA DIPLOMACY VALLETTA SUMMIT ON MIGRATION

A l’heure du bilan, les Vingt-Huit ont du mal à trouver de quoi se rassurer. La répartition de 160 000 réfugiés à travers toute l’Europe reste la clef de voûte de leur réponse collective à la crise migratoire. Mais elle est dans l’impasse: en Grèce, il a fallu deux mois pour identifier 30 réfugiés volontaires pour l’asile au Luxembourg, pays pourtant le plus riche de l’Union européenne. «Ils ne veulent aller qu’en Allemagne!», se désole Dimitris Avramopoulos, commissaire européen aux Migrations et aux affaires intérieures.

Les arrivées en Grèce se poursuivent au rythme de 5000 à 6000 par jour. L’Allemagne n’en peut plus. Et l’UE n’a réussi à en «relocaliser» ailleurs que 147 – les trente du Grand-Duché compris –, grâce à son mécanisme de quotas. Les mauvaises nouvelles ont convergé, hier, sur La Valette, au milieu de la Méditerranée, où 24 des 28 chefs d’Etat et de gouvernement s’étaient...

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