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Le Parlement accorde sa confiance au nouveau gouvernement belge

Après 30 heures d'un débat parfois houleux, le nouveau gouvernement belge du Premier ministre libéral Charles Michel a obtenu la confiance de 84 députés contre 58 et une abstention.

17 oct. 2014, 07:14
Le nouveau gouvernement belge du Premier ministre libéral Charles Michel a obtenu jeudi soir la confiance d'une majorité de députés. Deux ministres nationalistes flamands faisaient pourtant l'objet d'accusations de complaisance avec l'extrême droite lancées par l'opposition.

Le nouveau gouvernement belge du Premier ministre libéral Charles Michel a obtenu jeudi soir la confiance d'une majorité de députés. Deux ministres nationalistes flamands faisaient pourtant l'objet d'accusations de complaisance avec l'extrême droite lancées par l'opposition.

Ce gouvernement de droite, qui a prêté serment samedi, quatre mois après les législatives, résulte d'une coalition inédite entre trois partis néerlandophones, dont les nationalistes de la N-VA, et une seule formation francophone, le Mouvement Réformateur (MR, libéral) de Charles Michel. Il a obtenu la confiance par 84 voix pour, 58 contre et une abstention, après 30 heures d'un débat parfois houleux.

Le Premier ministre, âgé de 38 ans, avait défendu lors de son premier discours de politique générale mardi un programme comprenant d'importantes réformes économiques et sociales, dont un report de l'âge de la retraite à 67 ans en 2030. Les syndicats ont immédiatement annoncé une série d'actions, dont une grève générale le 15 décembre.

Mais c'est l'attitude de deux ministres N-VA vis-à-vis de l'extrême droite qui ont déclenché une tempête sans précédent, gâchant les premiers pas du gouvernement. Le ministre de l'Intérieur, Jan Jambon, a d'abord choqué en déclarant lundi que les Flamands qui avaient collaboré avec les Allemands pendant la guerre "avaient leurs raisons".

L'opposition de gauche, en particulier francophone, a été extrêmement virulente. La socialiste Laurette Onkelinx a dit entendre le "bruit des bottes", tandis que le chef des centristes francophones, Benoît Lutgen, lançait "collabos" aux libéraux du MR pour s'être alliés aux nationalistes flamands.

 

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