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Le pays qui rêve de grandeur

Riche des ses ressources naturelles, le régime diversifie et privatise l'économie. Mais derrière la vitrine de la capitale, Astana, restent des points noirs.

05 juil. 2012, 00:01
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En citant le taux de chômage de l'Europe - 11,1% en mai - Noursoultan Nazarbaïev, le président du Kazakhstan, affiche presque de la compassion. Le père de la nation kazakhe, qu'il dirige d'une poigne de fer depuis son indépendance, en 1991, a de quoi pavoiser: son pays affiche une insolente croissance de 7,5% pour 2011, et vise autant en 2012.

En vingt ans, le PIB par habitant a été multiplié par 17 tandis que 150 milliards de dollars d'investissements étrangers ont afflué. Depuis 1994, Astana, la nouvelle capitale désignée pour remplacer Almaty, rutile avec ses palais, ses tours aux lignes audacieuses et autres pyramides disposées autour d'avenues monumentales. La ville nouvelle évoque un Dubaï de la steppe, sans palmiers ni plage.

Enrichi par sa manne pétrolière, gazière et minière, le Kazakhstan prétend jouer un rôle de premier plan dans le concert des nations.

Modernisation

Le pays va poser sa candidature...

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