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Le plus grand port pétrolier libyen fermé à cause de combats

Le plus grand terminal d'exportation de pétrole de Libye, le port d'Al-Sedra, a dû fermer, a annoncé dimanche un responsable du secteur pétrolier. Des combats ont lieu dans les environs entre les forces représentant les deux gouvernements en concurrence dans le pays.

14 déc. 2014, 20:47
Le premier ministre Abdoullah al Thinni s'est replié à l'est du pays après la prise de Tripoli par le groupe Aube de la Libye (image d'archives)

Les attaques aériennes menées samedi par les forces loyales au gouvernement reconnu internationalement ont visé des objectifs près de ce port du golfe de Syrte, afin d'arrêter la progression des troupes du gouvernement rival basé à Tripoli. Celles-ci cherchent à prendre le contrôle des installations pétrolières de l'Est.

Les affrontements se poursuivent près d'Al-Sedra, a rapporté dimanche la chaîne de télévision Al Nabaa, ajoutant que des combattants alliés au gouvernement de Tripoli se trouvaient aux portes du terminal pétrolier.

La compagnie pétrolière libyenne NOC a fait savoir que l'approvisionnement des deux principaux terminaux pétroliers, à Ras Lanouf et Al-Sadra, allait être progressivement interrompu en raison du "cas de force majeure" que constituent les combats dans la région. Seuls quelques employés resteront sur les sites.

Deux gouvernements et deux parlements

Le Premier ministre Abdoullah al Thinni, reconnu par la communauté internationale, a été contraint de se replier dans l'est du pays depuis qu'un groupe appelé "Aube de la Libye" s'est emparé de Tripoli en août pour y installer son propre gouvernement et son propre parlement.

La Libye est plongée dans le chaos depuis l'insurrection qui a renversé Mouammar Kadhafi en 2011. Livré aux milices, le pays est désormais dirigé par deux gouvernements et deux parlements qui se disputent le pouvoir à distance.

Les islamistes se sont emparés de la capitale Tripoli et de Benghazi, la grande ville de l'Est libyen. Le général à la retraite Khalifa Haftar a lancé en octobre une campagne pour les déloger de Benghazi, avec le soutien des gouvernement et parlement reconnus par la communauté internationale.

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