Propos recueillis par
Thierry Jacolet
Le mois du Ramadan le plus sanglant de ces dix dernières années. C’est ce qu’avait promis Abu Mohammed al-Adnani, le porte-parole du groupe Etat islamique (EI). Depuis les deux attaques du 9 juin, au nord et au sud de Bagdad (18 morts), la multinationale de la terreur a tenu parole. Elle multiplie les bains de sang dans le monde, en particulier en Irak. Dimanche au petit matin, le pays a été encore une fois attaqué: un attentat à la voiture piégée a coûté la vie à plus de 200 personnes, et blessé 200 autres, dans le quartier chiite de Bagdad. Un coup dur pour le pouvoir irakien incapable de sécuriser le pays. Eclairage de Wassim Nasr, journaliste auteur de «L’Etat islamique, le fait accompli» (Ed. Plon).
C’est l’une des pires attaques jamais commises en Irak. Pourquoi le groupe terroriste sunnite a-t-il frappé aussi fort?
L’EI...