Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Le pouvoir recule face à la pression

03 avr. 2017, 00:45

La Cour suprême vénézuélienne a renoncé, samedi, à s’attribuer les pouvoirs du Parlement et à conférer des prérogatives élargies au président Nicolas Maduro. Cette initiative, critiquée à l’étranger, avait été qualifiée de «coup d’Etat» par l’opposition.

Le Parlement, dominé depuis décembre 2015 par l’opposition au dirigeant socialiste, a toutefois affirmé que ce recul était insuffisant. «On ne peut prétendre simplement normaliser la nation après avoir réalisé un ‘coup d’Etat’», a lancé son président, Julio Borges.

La Cour suprême, considérée comme favorable au président, a d’abord annoncé qu’elle revenait sur sa décision du 29 mars de s’arroger les pouvoirs législatifs, qui avait déclenché une vague de réprobation internationale. Elle est également revenue sur sa décision de priver les députés de leur immunité. La haute juridiction a aussi annulé les pouvoirs élargis qu’elle avait conférés précédemment à Nicolas Maduro, afin de lui permettre de réviser les lois sur le crime organisé,...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias