Sans surprise, Arseni Iatseniouk a annoncé, hier, sa démission du poste de premier ministre de l’Ukraine. Depuis plusieurs mois, des voix le critiquaient pour le retard pris dans la mise en œuvre des réformes. Son départ intervient alors que l’Union européenne condamne un regain de violence dans l’est du pays.
Le démissionnaire a laissé entendre que le président du Parlement ukrainien, Volodimir Groisman, pourrait lui succéder, alors que le même Parlement doit avaliser sa démission demain. Arseni Iatseniouk a assuré que son mouvement restait attaché à la coalition au pouvoir.
Le futur ex-premier ministre avait résisté jusqu’ici aux appels à la démission depuis qu’il avait survécu, en février, à une motion de censure. Mais la crise politique en Ukraine a fragilisé la coalition au pouvoir et retardé le versement des aides prévues par le programme de soutien du Fonds monétaire international, d’un montant total de 17,5 milliards de dollars (16,7...