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Le prix fort du bonapartisme

23 avr. 2012, 00:01

pvillard@arpresse.ch

A l'issue de ce premier tour, la sanction des électeurs français est-elle si surprenante? Non, elle n'est que l'expression d'une continuité jamais démentie lors de ce quinquennat.

Avant de devenir le premier président sortant de la Ve République à ne pas arriver en tête au premier tour de l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy est aussi le seul chef de l'Etat à avoir perdu toutes les grandes élections intermédiaires qui ont suivi les législatives de juin 2007.

Les défaites aux cantonales, régionales, municipales et sénatoriales ont, à chaque fois sanctionné la politique conduite par le président. Si la crise à bon dos, elle ne peut à elle seule expliquer cette érosion, ce laminage, d'une droite qui ne pourrait plus disposer que d'un dernier bastion, celui du Conseil constitutionnel.

Si le détricotage des réformes engagées au début de son mandat, si les effets de la politique bling-bling et si le positionnement du...

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