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Le prix politique de la tuerie

Le gouvernement travailliste est mis sous pression.

16 août 2012, 00:01
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La publication d'un rapport très critique sur la réponse des autorités norvégiennes aux attaques d'Anders Behring Breivik a mis le premier ministre Jens Stoltenberg sous pression, même s'il rejette toute idée de démission. Dans la presse, certaines voix ont toutefois appelé à son départ.

Selon plusieurs sondages parus hier, la majorité des Norvégiens font toujours confiance au chef travailliste du gouvernement. Entre 19 et 30,7% des personnes interrogées estiment toutefois qu'il devrait démissionner. Lundi, un rapport d'une commission indépendante créée par Jens Stoltenberg pour tirer les leçons des attaques avait sévèrement critiqué le travail de la police, trop lente à réagir et désorganisée, mais aussi le gouvernement. Selon la commission, l'attentat d'Oslo aurait pu être évité si la rue longeant le siège du gouvernement avait été fermée à la circulation automobile conformément à une recommandation de 2004 mais restée lettre morte à cause de lourdeurs bureaucratiques et d'apathie politique.

L'opposition...

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