Une défaite dont on n’a pas fini de mesurer l’onde de choc. Voilà le PS, pilier de la vie politique française de ces quatre dernières décennies, sur le point d’exploser après l’échec cuisant de son candidat, Benoît Hamon. Ce lundi matin, le Parti socialiste a convoqué son bureau national pour en analyser les causes et tenter de sauver la «vieille maison». Mais le malade est-il encore soignable? Une scission évitable? Premier secrétaire du parti, Jean-Christophe Cambadélis prévoyait de donner quelques pistes dans une déclaration officielle en milieu de journée.
Dès les premiers résultats connus, les règlements de comptes ont commencé à éclater. Il y a ceux qui accusent Benoît Hamon de s’être aventuré loin de la gauche de gouvernement, en se repliant sur une bande d’apparatchiks coupés des réalités et en faisant montre d’un amateurisme coupable. Et il y a ceux qui, à l’inverse, pointent la responsabilité de l’aile droite...