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«Le raz-de-marée n’a pas eu lieu»

Les élections européennes de dimanche ont accouché d’un Parlement plus fragmenté après la nette progression des Verts et des libéraux et la poussée, plus limitée, des eurosceptiques.

28 mai 2019, 00:01
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Malgré les victoires de Marine Le Pen en France, Matteo Salvini en Italie et Nigel Farage au Royaume-Uni, la poussée eurosceptique attendue dimanche aux élections européennes semble avoir été contenue. Les libéraux et les écologistes ont le vent en poupe au cœur d’un Parlement européen (PE) plus fragmenté que jamais.

Si le Parti populaire européen (PPE, droite pro-européenne) et les sociaux-démocrates (S&D) restent les deux principales formations de l’hémicycle européen, ils perdent leur capacité à réunir à eux seuls une majorité pour faire passer des textes législatifs. Ils devront composer avec les écologistes et les Libéraux (ADLE), qui deviennent la 3e force au Parlement. L’analyse de Pascale Joannin, spécialiste des questions européennes et directrice générale de la Fondation Robert Schuman.

Entre la poussée des Verts, la chute des partis de gauche dans certains pays ou la confirmation des populistes, quels enseignements majeurs faut-il retirer de ces élections européennes?

J’en...

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