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Le rêve impossible du panarabisme

Seule tentative aboutie, la République arabe unie, idée réunissant l’Egypte et la Syrie n’a duré que trois ans, minée par l’autoritarisme de Nasser.

06 juin 2017, 00:14
Gamal Abdel Nasser, second président de la République d'Egypte, disparu en 1970, est toujours considéré comme un héros du XXe siècle. Pour les uns, il a été celui qui a défié l'Occident ; pour les autres, la figure de proue du nationalisme arabe, rempart contre l'islamisme. Ce documentaire illustré de nombreuses archives inédites, dont des images filmées par Nasser lui-même ou sa famille, met son parcours en perspective. 288566

En février 1958, l’Egypte et la Syrie unirent leurs destins en fusionnant dans un nouvel Etat, la République arabe unie, avec Le Caire pour capitale. Premier pas prometteur d’une union panarabe, cette alliance, qui enthousiasma d’abord les foules, ne survivra cependant que trois ans et sept mois à l’autoritarisme du président Gamal Abdel Nasser.

Comment cette expérience, unique en son genre, a-t-elle pu se concrétiser? Et comment comprendre que l’idéologie panarabe dominante des années 1950 se soit soldée si rapidement par un échec? Quelques éléments de réponse sous forme de mots-clés, alors que la RTS diffusait, ce dimanche, un intéressant portrait de Nasser à l’enseigne d’«Histoire vivante».

Tout commence par une histoire d’eau. Le président Gamal Abdel Nasser, qui voulait apporter une solution aux problèmes hydrauliques et électriques de l’Egypte, décida de faire construire le haut barrage d’Assouan. L’idée était de mieux protéger la vallée du Nil contre les crues,...

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