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Le rival social-démocrate de Merkel décidé à la vaincre

Le candidat des sociaux-démocrates allemands, Peer Steinbrück, a résolument affiché dimanche son désir de succéder à la très populaire chancelière Angela Merkel. Il fait ainsi fi des sondages à cinq mois des législatives.

14 avr. 2013, 18:49
Angela Merkel veut continuer à gouverner avec la même coalition associant conservateurs et libéraux.

«Je veux devenir chancelier d'Allemagne», a-t-il lancé dès le  début de son discours devant les quelque 600 délégués du SPD. Ces  derniers sont réunis en congrès dans la cité bavaroise d'Augsbourg  (sud).

Et Peer Steinbrück de promettre «un nouvel équilibre social sur  fond de bonne conjoncture économique». Il a dressé sans surprise un  bilan sinistre de la coalition gouvernementale conservatrice et  libérale de Mme Merkel, qui a accru, selon lui, les inégalités dans  le pays.

Selon un sondage Emnid pour le magazine Focus à paraître lundi,  quatre Allemands sur cinq (79%) ne croient pas que M. Steinbrück  réussira à détrôner Mme Merkel. Seuls 12% croient qu'il sera le  prochain chancelier indique cette enquête.

Avec les Verts

Pour parvenir à battre la chancelière chrétienne-démocrate, il a  clairement désigné ses alliés, les écologistes, avec qui les sociaux- démocrates ont déjà gouverné de 1998 à 2005. «C'est le devoir du SPD  et des Verts: faire mieux» que le gouvernement Merkel, a-t-il lancé.

«Nous avons encore 161 jours pour mobiliser les électeurs. Alors  au combat!», a-t-il lancé, concluant un discours d'une heure et 19  minutes, longuement applaudi.

Selon un sondage paru dimanche dans le journal dominical Bild am  Sonntag, le SPD n'est crédité que de 26% des intentions de vote,  contre 41% pour les conservateurs (CDU/CSU). Les Verts obtiennent  14%, le parti libéral FDP 5%, le parti d'extrême gauche die Linke 8  et les Pirates 3.

Programme gouvernemental

Les quelque 600 délégués du SPD sont réunis à Augsbourg pour  adopter leur programme gouvernemental. Il a été présenté il y a plus  d'un mois et est intitulé «Pour un nouvel équilibre social dans  notre pays».

Parmi les mesures phares, l'instauration d'un salaire minimum de  8,50 euros de l'heure dans un pays qui en est dépourvu, la création  d'une tranche d'imposition pour les plus nantis à 49% contre 42%  actuellement ou l'encadrement des hausses de loyers.

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