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Le Sénat français dit oui au vote des étrangers

Le Sénat français a adopté hier soir avec une courte majorité la proposition de loi sur le droit de vote et d'éligibilité des étrangers non communautaires aux élections municipales. Le projet était présenté par la gauche et le gouvernement y est hostile.

09 déc. 2011, 07:13
Le texte offre la possibilité aux étrangers d'être élus aux  postes de conseillers municipaux, mais pas à ceux de maire et  d'adjoint au maire.

Soutenue par les sénateurs socialistes, écologistes et  communistes, la proposition de loi a été adoptée à 173 voix pour et  166 contre. Un résultat dont s'est félicité le groupe socialiste et  apparentés Europe Ecologie-Les Verts dans un communiqué. Mais le  texte a peu de chances d'être adopté par une Assemblée nationale  majoritairement à droite.

A cinq mois de l'élection présidentielle, le Sénat a été le  théâtre d'oppositions très vives entre droite et gauche sur ce sujet  jeudi, en présence du Premier ministre François Fillon, du ministre  de l'Intérieur, Claude Guéant, et de celui de la Justice, Michel  Mercier.

Sous les huées des sénateurs de gauche et les applaudissements de  la droite, François Fillon a réaffirmé en ouverture de séance son  attachement au lien entre nationalité et droit de vote en France. Il  a dit voir dans ce texte un «travail de sape d'un des fondements» de  la République.

Le texte offre la possibilité aux étrangers d'être élus aux  postes de conseillers municipaux, mais pas à ceux de maire et  d'adjoint au maire.

Depuis 1998, les citoyens de l'Union européenne sont éligibles et  peuvent voter aux élections municipales au même titre que les  nationaux. Cette différence de traitement est vivement dénoncée par  la gauche sénatoriale. Une large majorité des Français (61%) est  favorable au vote des étrangers, selon un récent sondage BVA.

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