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Le Soudan, théâtre des rivalités mondiales

De la Chine au Moyen-Orient, plusieurs grandes puissances sont impliquées dans la crise politique à Khartoum.

19 juin 2019, 00:01
epa07640403 Vehicles drive on an almost deserted street near placards hanging on lighting poles reading in Arabic 'civilian' and 'peaceful' during the third day of 'Civil Disobedience' campaign in Khartoum, Sudan, 11 June 2019. According to local sources, several shops and banks remained closed and streets almost deserted on the third day of a 'Civil Disobedience' campaign called by Sudanese protest group in the wake of a deadly attack on protesters. The Sudanese Professionals Association (SPA) said the campaign would run until a civilian government was put in charge by the country's ruling generals.  EPA/MARWAN ALI SUDAN CIVIL DISOBEDIENCE

Khartoum vit au ralenti. Les rues sont largement vides, même si quelques bus circulent et que des boutiques lèvent leur rideau de fer. La capitale soudanaise semble hésiter, coincée entre l’appel à la désobéissance civile lancée par l’Alliance pour la liberté et le changement (ALC), fer de lance du mouvement de contestation, et la nécessité de gagner un peu d’argent. Plus pour longtemps: l’ALC a déclaré, mardi dernier, suspendre le mouvement et appelé les Soudanais «à reprendre le travail mercredi». Selon la médiation éthiopienne, l’ALC devrait reprendre prochainement les négociations avec le Conseil militaire de transition (CMT), une junte qui a pris de facto le pouvoir depuis la chute le 11 avril du président Omar el-Béchir.

Pendant des semaines, une foule immense avait exigé, assise dans les rues, l’établissement d’un gouvernement civil. Il y a deux semaines, une violente répression s’est abattue sur les manifestants, faisant au moins 120...

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