Au camp de transit d’Idomeni au nord de la Grèce, le Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR) et des ONG ont fait installer non seulement des sanitaires, mais aussi des robinets d’eau potable en suffisance. De l’autre côté de la frontière, le camp d’accueil macédonien en fait autant et ainsi de suite à chaque étape depuis que l’aide humanitaire s’est structurée. Or, des quantités de petites ONG, qui n’ont pas pris la peine de se renseigner, viennent distribuer des dizaines de milliers de bouteilles d’eau qui, une fois vidées, contribuent à augmenter substantiellement la quantité de déchets accumulés le long des routes de l’exil.
Un jour, c’est du papier de toilette qui est distribué alors que les très nombreuses latrines en sont équipées et que l’hygiène est assurée dans le camp. A quoi sert ce papier, sinon à inciter les arrivants à aller faire leurs besoins dans les champs? De...