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Le terrorisme peut encore frapper "dans les jours qui viennent"

Le Premier ministre français a déclaré ce matin sur la station de radio RTL que le pays pouvait être frappé une nouvelle fois dans les prochains jours. 150 perquisitions ont été effectuées ces dernières heures en France, à Bobigny, Grenoble, Toulouse et Lyon. Des armes ont été saisies.

16 nov. 2015, 08:29
/ Màj. le 16 nov. 2015 à 09:12
Le Premier ministre a déclaré que 150 perquisitions avaient été effectuées ces dernières heures en France.

La France doit se préparer à de nouveaux attentats, a affirmé lundi le Premier ministre français Manuel Valls. Il a souligné que le pays pouvait être encore frappé "dans les jours qui viennent, dans les semaines qui viennent".

Plus de 150 perquisitions "dans les milieux islamistes ont été menées en France depuis les attentats meurtriers commis vendredi, a annoncé lundi le Premier ministre français, Manuel Valls. A Lyon, des armes ont été saisies. Un lance-roquettes, des gilets pare-balles, plusieurs pistolets et un fusil d'assaut kalachnikov figuraient notamment parmi cette prise. Cinq interpellations ont été réalisées, selon une source proche du dossier."

"Nous allons vivre longtemps avec cette menace", "il faut s'y préparer", a dit Manuel Valls à la radio RTL en évoquant "de nouvelles répliques" françaises. Les attentats ont été "organisés, pensés, planifiés depuis la Syrie", a-t-il ajouté.

"C'est une guerre qui va être longue et difficile, il n'y a pas de risque zéro" a continué le premier ministre.

Selon un auditeur de RTL, la population qui a porté secours avait l'air souvent démunie sur le terrain. "De manière générale, nous devons sans doute aller plus loin sur les moyens que nous devons acquérir. Et ce afin que chacun apprenne à être plus vigilant et efficace sur le terrain, ça se passe à l'école notamment."

A propos de la sécurité à l'intérieur du pays, le Premier ministre rappelle que "le contrôle aux frontières a été activé dès vendredi matin d'ailleurs en prévision de la Cop 21. Fermer les frontières, ça voudrait dire empêcher les avions de passer. Mais nous allons continuer les contrôles aux frontières et maintenir la Conférence sur le Climat (la Cop 21), tous les chefs d'Etat ont décidé de leur côté qu'il fallait maintenir ce rendez-vous comme un moyen de lutter contre le terrorisme. La France sera à cette occasion la capitale du monde".

Suite de l'enquête

L'enquête se poursuit sur les "trois équipes de terroristes" qui auraient, selon la justice, mené ces attaques. 

Il y a eu d'abord le cas d'Omar Ismaïl Mostefaï, né à Courcouronnes, dans l’Essonne. Un fidèle d'une mosquée de Lucé dans la banlieue de Chartres et dont les proches ont été entendus. 

L'un des assaillants du Bataclan et deux autres des sept kamikazes ont été identifiés dimanche. Tous deux, résidant en Belgique, sont de nationalité française. L'un, Bilal Hadfi, âgée de 30 ans est l'un des trois qui se sont fait sauter au Stade de France. L'autre, Brahim Abdeslam, 31 ans, s'est fait exploser boulevard Voltaire, sans faire de victimes.  

L’homme a loué une Seat noire, immatriculée en Belgique et retrouvée à Montreuil, en proche banlieue parisienne, avec à son bord trois kalachnikov, onze chargeurs vides et cinq pleins.

Brahim Abdeslam  a deux frères qui intéressent les enquêteurs. L'un des deux Mohamed, a été placé en garde à vue en Belgique. Le troisième se prénomme Salah et selon europe1.fr est peut-être l'un des terroristes en fuite. La Belgique et la France ont lancé respectivement un mandat d'arrêt international et lancé un appel à témoins.

La France observera ce midi une minute de silence en hommage aux 129 morts et 352 blessés.

 

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