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Le testament du président Hu Jintao

Le 18e congrès du Parti communiste s'est ouvert hier, devant plus de 2000 délégués sur un cri d'alarme du plus haut dignitaire. Elle pourrait s'avérer "fatale" au régime.

09 nov. 2012, 00:01
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En ouvrant jeudi le 18e congrès du Parti communiste chinois (PCC), qui va introniser les futurs dirigeants de la décennie à venir, le président Hu Jintao a pointé du doigt le mal suprême. La corruption, a-t-il averti, pourrait " se révéler fatale pour le Parti, provoquer sa chute, ainsi que celle de l'État ". Ce cri d'alarme n'est pas nouveau, mais prononcé au Palais du peuple devant plus de 2000 délégués, il prend une résonance particulière. Le grand discours du patron sortant de la Chine visait à faire le bilan des dix dernières années et à tracer la voie pour son successeur.

Hu Jintao a donc réaffirmé "l'engagement clair et à long terme" du Parti de combattre "la corruption et promouvoir l'intégrité politique". Pendant les deux heures d'allocution, le nom de Bo Xilai n'a pas été prononcé une seule fois. Mais il était en arrière-fond de tout le propos. Notamment...

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