Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Le tireur de Paris mis en examen pour tentative d'assassinats

Interpellé mercredi soir et confondu par son ADN dans la nuit de mercredi à jeudi, l'auteur présumé des coups de feu à Paris a été mis samedi en examen pour tentatives d'assassinat.

23 nov. 2013, 08:08
Des policiers surveillent l'entrée du parking où le tireur a été retrouvé dans un état comateux mercredi soir.

Samedi 23 novembre: le tireur est mis en examen pour tentative d'assassinats

Le tireur présumé parisien a été mis en examen  et écroué dans la nuit de vendredi à samedi. Il est accusé de tentatives d'assassinats, a annoncé le parquet de Paris.

Outre l'attaque vendredi 15 novembre au siège de BFMTV, à Paris, où il n'avait pas ouvert le feu, l'homme est soupçonné d'avoir grièvement blessé par balles lundi un assistant photographe dans les locaux de Libération, avant de tirer des coups de feu devant la Société Générale, à La Défense. Il aurait ensuite brièvement pris en otage un automobiliste. Pour ces derniers faits présumés, le juge d'instruction l'a mis en examen pour enlèvement et séquestration avec libération avant le septième jour.

"La culpabilité et les éléments intentionnels des faits présumés doivent être prouvés", a réagi samedi son avocat. 

Jeudi 21 novembre, 12h16: le tireur placé en garde à vue pour tentative d'assassinats

L'auteur présumé des coups de feu tirés lundi dans le hall du quotidien "Libération" puis à la Défense a été placé en garde à vue pour des chefs de tentatives d'assassinats, d'enlèvement et de séquestration, a déclaré jeudi le procureur de Paris. Il a évoqué un "complot fasciste". Le tireur n'a pas encore pu être entendu par les enquêteurs en raison de son état de santé.

Jeudi 21 novembre, 10h45: le tireur parisien a laissé deux lettres derrières lui

Le tireur parisien a laissé au moins deux lettres derrière lui, annonce Le Figaro. Le premier courrier a été retrouvé dans la voiture dans laquelle le tireur a été appréhendé par la police mercredi soir. «En cas d'obsèques, si je meurs, je ne veux pas de prélèvements», a -il écrit.

La seconde lettre a été transmise par l'homme qui a hébergé l'auteur des tirs après le drame et qui a donné l'alerte auprès de la police. Le tireur avait fait part à son ami de son intention de mettre fin à ses jours et a laissé derrière lui des lettres qui mettent en cause le système capitaliste.

Les contenus ont été présentés comme «délirants». Il évoque notamment la Libye, la Syrie, et la situation actuelle dans le monde arabe.

Jeudi 21 novembre, 1h08: l'homme arrêté confondu par son ADN: “Il s'agit bien du tireur”

Le suspect a été confondu par une comparaison de son ADN avec des prélèvements effectués par les enquêteurs sur les scènes de crime, notamment dans la voiture du conducteur qu'il avait contraint à l'emmener et sur des balles retrouvées à l'accueil de la chaîne de télévision BFM TV, où il était entré vendredi dernier sans ouvrir le feu.

Le suspect était "probablement parti à l'étranger" après avoir purgé sa peine, en 1998, a déclaré le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, lors d'un point de presse. Cela expliquerait pourquoi il ne figurait pas sur le fichier national des empreintes génétiques.

Jeudi 21 novembre, 00h38: l'identité de l'homme révélée

Le suspect était considéré comme le "troisième homme" d'une affaire remontant à octobre 1994. Ses principaux protagonistes étaient deux jeunes gens qui gravitaient dans les milieux autonomes.
Ils avaient tué trois policiers et le chauffeur d'un taxi dans une fusillade près de la place de la Nation. L'un de jeunes avait également été tué. Condamnée à 20 ans de prison en 1998, sa complice a été libérée en 2009.

"C'est un homme insaisissable", a dit Emmanuelle Hauser-Phelizon, son avocate dans l'affaire, qui a révélé son identité dans la soirée. "Je ne savais pas qui il était réellement." "C'est un homme intelligent", a-t-elle ajouté. "Je ne l'ai jamais vu comme un homme violent."

Mercredi 20 novembre, 19h: un suspect arrêté dans un parking

Le tireur présumé a été arrêté à Bois-Colombes, dans les Hauts-de-Seine, près de Paris, mercredi vers 19h alors qu'il se trouvait dans une voiture garée dans un parking. Il était dans un état comateux après avoir semble-t-il absorbé des médicaments.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Tout semble montrer qu'il a tenté de se suicider", ont souligné les enquêteurs. L’homme a été transféré par le Samu dans un hôpital de la région parisienne et placé en garde à vue médicalisée, selon Le Figaro. L'homme n'a toutefois pas encore pu être entendu par les enquêteurs en raison de son état de santé.

Le rappel des faits:

Votre publicité ici avec IMPACT_medias