Ankara a vilipendé l’Allemagne, hier, après que la chancelière Angela Merkel s’est prononcée en faveur d’une rupture des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. Une idée qui ne fait pas l’unanimité, tant s’en faut, dans l’Union européenne.
«Il est évident que la Turquie ne doit pas devenir membre de l’UE», a déclaré, dimanche soir, la dirigeante conservatrice, lors du débat électoral qui l’a opposée à son rival social-démocrate, Martin Schulz. «Je discuterai avec mes collègues de l’Union européenne pour voir si nous pouvons parvenir à une position commune, afin que nous puissions mettre un terme à ces négociations d’adhésion» avec Ankara, lancées dans la douleur en 2005.
Dans le passé, Angela Merkel avait déjà donné publiquement la préférence à l’établissement d’un «partenariat privilégié» entre l’UE et la Turquie, plutôt qu’à l’entrée d’Ankara dans le club communautaire. Mais c’est la toute première fois qu’elle s’est clairement exprimée en faveur...