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Le trafic d’humains est très peu puni

18 oct. 2016, 00:18
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Trafic d’êtres humains

Victimes d’exploitation sexuelle, des femmes bulgares racontent leur calvaire, qu’elles ont vécu en Suisse notamment. En plus, elles craignent souvent des représailles. Et peu de «bourreaux» sont en définitive condamnés.

Elle croyait aller cueillir des bananes et des oranges en Suisse. La jeune Bulgare, qui n’était jamais sortie de son pays, a fait confiance à sa cousine.

Aujourd’hui, Gerdana* est de retour en Bulgarie, logée dans un centre pour victimes de trafic d’êtres humains, caché dans un immeuble de l’époque soviétique. A moins de 30 ans, elle a le visage joufflu d’un enfant, des cheveux noirs attachés et des yeux bruns tombants. Une assistante sociale la tient par les épaules pour la soutenir dans son récit. «C’est ma maison, ici», lui sourit la jeune rom.

A son arrivée en Suisse, Gerdana s’est fait retirer ses papiers par l’ami de sa cousine. Forcée à se prostituer – relate-t-elle...

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