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Le troisième kamikaze du Bataclan a été identifié

Le troisième kamikaze ayant participé au massacre du Bataclan a été identifié. Prénommé Foued Mohamed Aggad,Il faisait parti d'un groupe de jeunes gens radicalisés ayant quitté Strasbourg pour la Syrie en 2013.

09 déc. 2015, 08:47
90 personnes ont été tuées au Bataclan.

Un djihadiste français rentré de Syrie a été identifié comme le troisième kamikaze de la salle de concert du Bataclan, a-t-on appris mercredi de sources concordantes. C'est là qu'a eu lieu la principale tuerie (90 morts) des attentats du 13 novembre à Paris.

Selon une source proche du dossier, l'homme âgé de 23 ans, Foued Mohamed Aggad, était originaire de Strasbourg (est) et était parti en Syrie fin 2013 avec son frère et un groupe d'amis. La plupart étaient rentrés en France et avaient été interpellés en mai 2014, mais lui était resté à l'époque en Syrie, a précisé une source policière.

Les deux autres assaillants de la salle de spectacle parisienne avaient déjà été identifiés. Il s'agit là aussi de djihadistes français, originaires pour leur part de banlieue parisienne: Omar Ismaïl Mostefaï, 29 ans, et Samy Amimour, 28 ans.

Foued Mohamed Aggad a été identifié en fin de semaine dernière, grâce à la comparaison de son ADN avec ceux de certains membres de sa famille, a expliqué la source proche du dossier.

But humanitaire

Sept Strasbourgeois, âgés de 23 à 26 ans, avaient été arrêtés en mai 2014 dans la ville. Le parquet a demandé en octobre leur renvoi devant un tribunal correctionnel pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.

Parti le 17 décembre 2013 de Francfort par avion jusqu'à Antalya, en Turquie, le groupe d'hommes s'était ensuite rendu en Syrie, où deux d'entre eux, les frères Mourad et Yassine Boudjellal, ont été tués. Ils ont été recrutés par Mourad Farès, un homme connu pour être, via les réseaux sociaux, un des principaux rabatteurs de djihadistes français.

Affirmant être allés en Syrie dans un but humanitaire, les jeunes sont soupçonnés de s'être enrôlés dans les rangs du groupe État islamique (EI). Pendant l'enquête, ils avaient expliqué être tombés de haut face aux horreurs qu'ils ont pu découvrir et sont revenus en France de manière échelonnée à partir de février 2014.
 
 

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