La mise en scène était parfaite. Alors que la région retient son souffle face à un risque de conflit nucléaire, le vice-président américain a effectué hier une visite hautement symbolique à la frontière nord-coréenne. Au lendemain de l’échec d’un tir de missile par le régime de Pyongyang, Mike Pence a choisi un lieu historique pour marteler le durcissement de la position de Washington à l’égard du jeune dictateur Kim Jong-un, lancé dans une course effrénée aux armements.
Arrivé dimanche pour sa première visite en Corée du Sud, il s’est exprimé depuis la zone démilitarisée (DMZ) séparant les deux frères ennemis de la péninsule, l’un des endroits les plus surveillés de la planète, au village frontalier de Panmunjom, où avait été signé le cessez-le-feu de 1953.
Encore plus menaçant
Les États-Unis veulent préserver la sécurité «grâce à la négociation», a commencé Mike Pence, à quelques mètres de la démarcation, mais...