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Législatives françaises: la République en Marche d'Emmanuel Macron en tête du premier tour avec 32,32%

C'est avec une écrasante majorité (32,32%) que la République en Marche du président français Emmanuel Macron est arrivée en tête du premier tour des élections législatives. Aucune chance n'a été laissée à la droite et au Front National. Le taux d'abstention était de plus de 51%, soit le plus haut pour un premier tour d'élections législatives depuis le début de la Ve République.

12 juin 2017, 07:08
La République en Marche du président français n'a laissé aucune chance à ses concurrents.

L'alliance La République en marche-MoDem est arrivée dimanche largement en tête du premier tour des élections législatives avec 32,32% des suffrages exprimés. Suivent la droite LR-UDI-DVD à 21,56% et le FN à 13,20%.

La France insoumise et le PCF ont rassemblé 13,74% des voix, et la gauche PS-PRG-DVG 9,51%, selon les résultats définitifs du ministère de l'Intérieur publiés lundi à 01h30. Les listes écologistes ont recueilli 4,30% des suffrages.

 

 

"Macron en marche vers une majorité écrasante" (Le Figaro), "Macron plie le match" (L'Opinion), "Un coup de maître" (Le Parisien), "L'OPA" (Libération). Les titres des quotidiens nationaux de lundi ne laissent aucun doute sur la couleur de la future "chambre bleu Macron" (L'Humanité).

Le taux d'abstention était de 51,29%, soit le taux le plus haut pour un premier tour d'élections législatives depuis le début de la Ve République. Le précédent record d'abstention datait de 2012, avec 42,78%.

 

 

A l'issue de ce premier tour, seuls quatre députés ont été élus: deux sous l'étiquette REM, Sylvain Maillard dans la 1ère circonscription de Paris et Paul Molac dans le Morbihan, un UDI dans la Somme, Stéphane Demilly, et un divers gauche à Wallis-et-Futuna, Napole Polutene. Dans la 1ère circonscription de l'Aube, trois candidats s'affronteront à l'occasion de la seule triangulaire du second tour.

Nombre de sièges

Selon les projections par sièges, REM et son allié du MoDem raviraient dimanche prochain entre 400 et 455 des 577 sièges de l'Assemblée nationale, largement au-dessus de la majorité absolue (289 élus).

Le Parti socialiste, qui contrôlait la moitié de l'Assemblée sortante, s'effondrerait avec ses alliés autour de 15 à 40 sièges, soit encore moins que les 57 de la débâcle de 1993. La droite, qui espérait priver le nouveau président Macron de majorité, terminerait avec 70 à 130 élus LR et UDI. Dont une partie devrait soutenir la majorité présidentielle.

Quant au Front national, un mois après son score record au second tour de la présidentielle, il obtiendrait seulement 1 à 10 sièges, contre 2 lors de la précédente législature. La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon, obtiendrait, elle, 10 à 23 fauteuils, PCF inclus.

 

 

Mains libres

Depuis 1981, tous les présidents ont obtenu une majorité lors des élections législatives suivant leur élection. Toutefois le parti macroniste est en passe d'obtenir une des plus larges majorités de la Ve République, sans effacer le record de l'UDF-RPR en 1993 (484 sièges). En revanche, il peut espérer battre le record de sièges pour un seul parti, détenu par l'UMP en 2002 (365 sièges).

S'ils transforment l'essai au second tour, Emmanuel Macron et le Premier ministre, Edouard Philippe, auront les mains libres pour appliquer son programme: le nouveau Parlement va examiner cet été la prorogation de l'état d'urgence jusqu'au 1er novembre, le projet de loi sur la moralisation de la vie publique, ainsi que les ordonnances de la réforme du droit du travail, le premier grand chantier économique et social du quinquennat.

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