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Législatives: résultats annulés pour fraude dans 24 bureaux de vote

Les résultats des élections législatives du 25 juin ont été annulés dans 24 bureaux de vote pour cause de fraudes.

06 juil. 2014, 20:48
Les visages des candidats aux élections de samedi sont placardés dans toutes les rues de la capitale libyenne. Des endroits où seul l'ex-dirigeant Mouammar Kadhafi avait autrefois le privilège de voir son portrait tapisser les murs.

La Haute commission électorale (Hnec) libyenne a annoncé dimanche l'annulation des résultats des élections législatives du 25 juin dans 24 bureaux de vote. Des fraudes y ont été constatées lors de ce scrutin où les listes politiques avaient été bannies.

"Les résultats de 24 bureaux vote (sur 1600) ont été annulés, en raison de fraudes", a déclaré le président de la Hnec, Imed Al-Sayeh. "Une enquête est en cours et les responsables de ces fraudes vont être traduits devant la justice", a-t-il ajouté. Ces élections ont été marquées par des violences.

Selon la Hnec, 184 sièges (sur 200) ont été pourvus, le vote ayant été annulé dans plusieurs bureaux en raison de violences. "La Hnec attend une décision du Congrès général national (CGN - Parlement) pour pouvoir réorganiser le scrutin dans ces localités", a précisé M. Al-Sayeh.

Les résultats définitifs seront annoncés le 20 juillet, selon M. Al-Sayeh. Les listes politiques ayant été bannies, seuls des "candidats individuels" -pas forcément indépendants- avaient été appelés à se présenter. La grande majorité des vainqueurs sont méconnus du grand public.

La composition politique du futur Parlement ne sera donc connue qu'après la formation de blocs parlementaires. Mais selon des observateurs, le courant national (libéral) aurait remporté plus de sièges que les islamistes. En raison d'une faible participation (42%), plusieurs futurs députés ont été élus avec moins de 1000 voix.

Chambre des représentants

Les Libyens avaient manifesté un faible engouement pour ces élections, jugées cruciales par la communauté internationale pour sortir le pays de l'anarchie.

Les nouveaux élus de la future Chambre des représentants remplaceront le CGN, la plus haute autorité politique et législative, dont la légitimité est contestée. Il est accusé d'avoir aggravé la crise dans le pays en raison d'une lutte d'influence entre les courants libéral et islamiste.

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