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Les armes chimiques "sous le contrôle total" d'Assad, selon Israël

Amos Gilad, haut responsable du ministère israélien de la Défense, a affirmé mardi que le régime du président syrien Bachar al-Assad contrôlait "totalement" l'arsenal d'armes chimiques de la Syrie. Les rebelles ont accusé le régime d'avoir transféré des armes chimiques à la frontière.

24 juil. 2012, 13:09
Les versions divergent quant à la localisation du président syrien Bachar al Assad.

Un haut responsable du ministère israélien de la Défense, Amos Gilad, a affirmé mardi que le régime du président syrien Bachar al-Assad contrôlait "totalement" l'arsenal d'armes chimiques de la Syrie. Les rebelles ont accusé le régime d'avoir transféré des armes chimiques à la frontière.

"L'armée syrienne dispose d'importantes quantités d'armes chimiques. Le régime syrien lutte pour sa survie. Mais l'ensemble des armes chimiques et des armes de destruction massive est sous son contrôle total", a-t-il déclaré à la radio publique.

"Selon nos informations, le (mouvement chiite libanais) Hezbollah ne dispose pas d'armes chimiques venant de Syrie et il y a pas eu de transfert d'armes chimiques vers des organisations terroristes comme Al-Qaïda", a ajouté ce responsable.

"Il ne faut pas s'alarmer avec des informations qui n'ont aucune signification et des faits qui n'ont pas eu lieu", a-t-il ajouté.

Il faisait allusion aux déclarations de rebelles syriens qui ont accusé mardi le régime du président Bachar al-Assad d'avoir transféré des armes chimiques vers des aéroports à la frontière, au lendemain de la menace par Damas d'utiliser ces armes en cas "d'agression extérieure".

"Les habitants d'Israël peuvent être tranquilles, ils ne doivent pas changer leur mode de vie, céder à l'hystérie et écouter toute sorte d'informations dramatiques", a souligné M. Gilad.

Le régime syrien a reconnu lundi pour la première fois posséder des armes chimiques et menacé de les utiliser en cas d'intervention militaire occidentale mais jamais contre sa population, suscitant immédiatement des mises en garde internationales.

Le président des Etats-Unis Barack Obama a prévenu le régime de Damas qu'il commettrait une "erreur tragique" et devrait rendre des comptes s'il utilisait ses armes chimiques. Berlin a qualifié cette menace de "monstrueuse" et Londres l'a jugée "inacceptable".

Israël a indiqué pour sa part qu'il ferait tout pour empêcher un transfert d'armes chimiques, de missiles et de systèmes de défense anti-aérienne de Syrie au Hezbollah libanais, fidèle allié de Damas.

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