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Les autorités russes renforcent leur mainmise sur internet

Depuis mars, Moscou vise les seuls moyens d’expression de l’opposition.

24 avr. 2017, 23:35
/ Màj. le 25 avr. 2017 à 00:01
epa05871975 A Russian riot policeman (R) climbs a lamp post as protesters look on during an opposition rally in central Moscow, Russia, 26 March 2017. Russian opposition leader Alexei Navalny called on his supporters to join a demonstration in central Moscow despite a ban from Moscow authorities. Throughout Russia the opposition held the so-called anti-corruption rallies. According to reports, dozens of demonstrators have been detained across the country as they called for the resignation of Russian Prime Minister Dmitry Medvedev over corruption allegations.  EPA/YURI KOCHETKOV RUSSLAND OPPOSITION

Après que le blogueur Alexeï Navalny a jeté des milliers de jeunes Russes dans les rues, un député de la Douma, Vitali Milonov, a suggéré d’interdire l’accès des réseaux sociaux aux moins de 14 ans, afin de les protéger de ses «influences nuisibles». Le parlementaire exige des utilisateurs qu’ils fournissent une copie de leur passeport aux propriétaires des sites, qui devront les enregistrer. Faute de quoi ces derniers écoperont d’une amende de 300 000 roubles (5400 euros).

Afin d’endiguer les opérations escargot menées par les poids lourds hostiles à l’augmentation des droits de péage, l’organisme russe de surveillance des médias, Roskomnadzor, a bloqué, le 10 avril, la messagerie Zello, très prisée des routiers. Dix jours auparavant, le parquet russe avait bloqué les pages de VKontakte, l’équivalent du Facebook russe, qui relayait un appel à manifester dans la capitale, le lendemain.

Dans la foulée, un professeur moscovite de mathématiques, Dmitri...

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