La chute de Jérôme Cahuzac, passé aux aveux après avoir farouchement nié être le détenteur d'un compte bancaire occulte à l'étranger, fragilise un peu plus encore François Hollande. Mis en porte-à-faux avec sa promesse d'une "République exemplaire", il est sommé de s'expliquer.
Acculé par l'opposition, le président français a d'ores et déjà annoncé hier des projets de loi sur la transparence de la vie politique. Il a aussi assuré que son ex-ministre n'avait bénéficié d'aucune protection étatique.
Avec une exceptionnelle célérité mais aussi une "grande sévérité" , le chef de l'Etat avait condamné mardi, une heure à peine après la révélation de cet aveu, l' "impardonnable faute morale" commise par l'ancien ministre du Budget qui a nié "l'existence de ce compte devant les plus hautes autorités du pays ainsi que la représentation nationale" .
Cas "très embarrassant"
"Je n'avais aucune raison de ne pas le croire" , a enchaîné le...