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Les candidats débateront à cinq avant le 1er tour

François Bayrou, partisan d'un débat entre les dix candidats à l'élection présidentielle, s'est réjoui mercredi matin que France-2 organise deux autres confrontations à cinq avant le premier tour, estimant que "c'était nécessaire et indispensable".

04 avr. 2012, 12:38
presidentielle

A l'exception notable de Nicolas Sarkozy et François Hollande, tous les candidats ont accepté de participer en personne, le 16 avril prochain, au débat à dix proposé par France-2. Face aux difficultés rencontrées pour la tenue de ce débat, la chaîne a proposé mardi d'organiser, en plus, deux émissions spéciales "Des paroles et des actes" avec cinq candidats, les 10 et 12 avril ou les 11 et 12 avril, en première partie de soirée.

Selon des informations du JDD.fr, le candidat socialiste François Hollande et le président-candidat Nicolas Sarkozy participeraient chacun à une émission différente. Le premier se retrouverait notamment face à la candidate du Front national Marine Le Pen, tandis que le chef de l'Etat sortant serait confronté, entre autres, au leader du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon.

"Il y avait une entente souterraine entre Nicolas Sarkozy et François Hollande pour que les débats n'aient pas lieu", a une nouvelle fois dénoncé le candidat du MoDem, invité de i>télé.

"J'ai dit ces jours-ci avec autant de volonté que possible qu'il était inimaginable que la principale chaîne (publique) ait organisé des débats pour le premier tour et le deuxième tour de la primaire socialiste et qu'il n'y ait pas de débat pour la véritable élection", a-t-il souligné, jugeant "extrêmement utile qu'enfin des débats publics soient organisés".

Ces deux débats à cinq, "s'ils sont sérieux et bien organisés, ça peut faire avancer les choses", a-t-il poursuivi, faisant valoir que "la très grande majorité des gens (...) ne sait pas quel est l'enjeu de cette élection", alors même que "jamais depuis 50 ans notre pays n'a été dans une situation aussi fragile que celle qu'il rencontre aujourd'hui".

Interrogé par ailleurs sur les propos d'Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin n'excluant pas que Nicolas Sarkozy lui propose le poste de Premier ministre, si la victoire au second tour dépendait de lui, François Bayrou est resté évasif dans sa réponse, observant "qu'il y a aussi à gauche (...) des personnalités qui font des déclarations du même ordre".

Quant à ses éventuelles consignes de vote au soir du premier tour, le candidat centriste a refusé de se placer "dans cette hypothèse" de défaite électorale. "Je suis là pour convaincre les Français avant le premier tour", a-t-il plaidé, se réjouissant que la campagne permette d'avoir "des échanges et des confrontations qui étaient cruellement absents jusqu'à maintenant".

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