Le manque de dons d'organes dans le pays a créé un marché pour les ventes illégales et les dons forcés.
La Chine cherche depuis longtemps à réduire cette dépendance vis- à-vis des organes des condamnés à mort, mais une demande élevée et un manque persistant de dons font qu'ils en restent une source majeure, a expliqué Huang Jiefu au journal «Fazhi Ribao».
Pékin a interdit le commerce des organes humains en 2007 et lancé deux années plus tard une campagne pour recueillir des dons, mais ces derniers restent insuffisants.
4000 exécutions
Environ 10'000 transplantations sont réalisées chaque année tandis que le nombre de personnes qui attendent des dons d'organes est estimé à 1,3 million, avait rapporté précédemment la presse officielle.
Le nombre des exécutions chaque année en Chine, qui reste secret, a été évalué en décembre à 4000 par an par l'organisation de défense des droits de l'homme Duihua.
En 2009, M. Huang avait assuré que les droits des condamnés à mort étaient respectés. Il avait déclaré qu'il fallait une autorisation écrite de leur part avant que leurs organes puissent être utilisés.