Les derniers foyers d'incendie ont été maîtrisés dans le dépôt de munitions de Brazzaville, dont l'explosion dimanche a fait près de 200 tués et 1340 blessés. Le déminage du site va débuter, alors que l'aide internationale arrive, notamment pour soulager les hôpitaux saturés, et qu'un deuil national a été décrété depuis hier.
Le colonel Jean-Robert Obargui, porte-parole du ministère de la Défense, a toutefois estimé qu'un deuxième dépôt de munitions, à une centaine de mètres de celui touché, présentait un certain risque. "Il y a encore des munitions qui peuvent exploser d'un moment à l'autre", a-t-il dit, précisant toutefois qu'il "n'y a pas trop de danger" comme dimanche, lors de la série d'explosions meurtrières.
Une opération de "dépollution" des deux sites souterrains devait débuter hier. "Il s'agit de déminer, enlever les munitions de là où elles se trouvent et les détruire loin de la ville pour que le danger soit...