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Les deux familles dont l'échange des bébés a été fait il y a 20 ans réclament 12 millions d'euros

Survenu en 1994, l'échange de bébés de deux familles revient au goût du jour ce mardi devant un tribunal du sud de la France. Les deux familles demandent 12 millions d'euros (14,5 millions de francs) de dédommagement.

02 déc. 2014, 13:22
France - Des millions réclamés après un échange de bébés il y a 20 ans
 
 

(ats afp) Deux bébés dans une même couveuse et l'erreur lorsqu'ils sont rendus à leur mère... Vingt ans plus tard, les deux familles réclament 12 millions d'euros (près de 14,5 millions de francs) de dédommagement. La demande est examinée mardi par un tribunal du sud de la France.

Survenu en 1994, l'échange par erreur a été découvert dix ans plus tard grâce à des tests ADN demandés par le père de l'une des deux enfants, prénommée Manon. Celle-ci, au teint hâlé, ne ressemblant guère à son géniteur officiel.

Après une recherche, ses parents biologiques sont identifiés et une rencontre est organisée entre les deux familles. Mais celles-ci ne ressentent pas le besoin, après dix ans, de procéder à un nouvel échange d'enfants.

L'histoire, similaire à celle décrite dans le film à succès "La vie est un long fleuve tranquille", a commencé en juillet 1994. Sophie Serrano accouche de Manon dans une clinique de Cannes dans le sud de la France. Atteinte d'une jaunisse, elle est placée dans la même couveuse qu'une autre fillette née le lendemain, également atteinte de jaunisse.

Doutes exprimés

Une aide-soignante intervertit alors par mégarde les bébés qui ne seront pas remises à leurs parents biologiques. Les jeunes mamans expriment des doutes sur leurs bébés, faisant des commentaires sur la longueur de leurs cheveux mais celle-ci est mise par le personnel sur le compte des lampes chauffantes de la couveuse.

Réuni à huis clos, le tribunal saisi doit statuer sur le dédommagement réclamé par les familles: 3 millions d'euros pour chaque fille échangée à la naissance, 1,5 million pour trois parents, et 750'000 euros pour chaque frère et soeur.

Peu fréquent

L'échange par erreur de bébés reste peu fréquent dans le monde. En France, comme dans d'autres pays, un bracelet d'identification est apposé sur chaque nouveau-né afin de limiter les risques d'échanges malencontreux.

Cet été, la justice italienne a été saisie pour une affaire d'embryons échangés dont sont nés, le 3 août, deux jumeaux réclamés par deux couples. Quelques mois avant, la presse sud-africaine s'était fait l'écho de la découverte par deux Sud-Africaines que leurs filles, âgées de 3 ans, avaient été échangées à la naissance. L'une veut garder celle qu'elle considère comme son enfant tandis que l'autre veut la récupérer.

En 2011, une maternité russe avait été condamnée pour sa part à payer 140'000 euros de dommages et intérêts pour avoir échangé par erreur, 12 ans plus tôt, deux bébés.

Deux bébés dans une même couveuse et l'erreur lorsqu'ils sont rendus à leur mère... Vingt ans plus tard, les deux familles réclament 12 millions d'euros (près de 14,5 millions de francs) de dédommagement. La demande est examinée mardi par un tribunal du sud de la France.

Survenu en 1994, l'échange par erreur a été découvert dix ans plus tard grâce à des tests ADN demandés par le père de l'une des deux enfants, prénommée Manon. Celle-ci, au teint hâlé, ne ressemblant guère à son géniteur officiel.

Après une recherche, ses parents biologiques sont identifiés et une rencontre est organisée entre les deux familles. Mais celles-ci ne ressentent pas le besoin, après dix ans, de procéder à un nouvel échange d'enfants.

L'histoire, similaire à celle décrite dans le film à succès "La vie est un long fleuve tranquille", a commencé en juillet 1994. Sophie Serrano accouche de Manon dans une clinique de Cannes dans le sud de la France. Atteinte d'une jaunisse, elle est placée dans la même couveuse qu'une autre fillette née le lendemain, également atteinte de jaunisse.

intervertion

Une aide-soignante intervertit alors par mégarde les bébés qui ne seront pas remises à leurs parents biologiques. Les jeunes mamans expriment des doutes sur leurs bébés, faisant des commentaires sur la longueur de leurs cheveux mais celle-ci est mise par le personnel sur le compte des lampes chauffantes de la couveuse.

Réuni à huis clos, le tribunal saisi doit statuer sur le dédommagement réclamé par les familles: 3 millions d'euros pour chaque fille échangée à la naissance, 1,5 million pour trois parents, et 750'000 euros pour chaque frère et soeur.

Bracelet d'identification

L'échange par erreur de bébés reste peu fréquent dans le monde. En France, comme dans d'autres pays, un bracelet d'identification est apposé sur chaque nouveau-né afin de limiter les risques d'échanges malencontreux.

Cet été, la justice italienne a été saisie pour une affaire d'embryons échangés dont sont nés, le 3 août, deux jumeaux réclamés par deux couples. Quelques mois avant, la presse sud-africaine s'était fait l'écho de la découverte par deux Sud-Africaines que leurs filles, âgées de 3 ans, avaient été échangées à la naissance. L'une veut garder celle qu'elle considère comme son enfant tandis que l'autre veut la récupérer.

En 2011, une maternité russe avait été condamnée pour sa part à payer 140'000 euros de dommages et intérêts pour avoir échangé par erreur, 12 ans plus tôt, deux bébés.

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