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Les électeurs grecs sont aux urnes pour déterminer leur avenir dans l'euro

Aux Grecs de décider s'ils adhèrent à la droite, qui promeut une rigueur atténuée ou à la gauche anti-austérité ce dimanche.

17 juin 2012, 07:57
Les Grecs votent dimanche pour départager la droite, partisane d'une rigueur atténuée, de la gauche anti-austérité, dans des législatives cruciales pour leur avenir dans l'euro. Le scrutin sera attentivement suivi à l'étranger.

Les Grecs votent dimanche pour départager la droite, partisane d'une rigueur atténuée, de la gauche anti-austérité, dans des législatives cruciales pour leur avenir dans l'euro. Le scrutin sera attentivement suivi à l'étranger.

Quelque 9,9 millions d'électeurs sont inscrits pour le vote, qui de déroule de 07h00 à 19h00 (de 06h00 à 18h00 suisses). Un sondage sortie des urnes sera alors diffusé, dans l'attente des premières projections officielles, vers 21h00 (suisses).

Selon les dernier sondages autorisés publiés il y a quinze jours, le parti conservateur Nouvelle Démocratie d'Antonis Samaras, est au coude à coude avec la Coalition de gauche radicale Syriza d'Alexis Tsipras.

Le premier, 61 ans, entend rester sur la voie tracée par l'UE et le FMI, en contrepartie du sauvetage financier du pays via des prêts de 240 milliards d'euros depuis 2010 et l'effacement de 107 milliards de dette. Mais il veut renégocier les détails du parcours pour retrouver la croissance.

Le second entend remplacer le programme de redressement voté par le parlement en février par une relance de gauche, axée sur la renationalisation et la redistribution des ressources. Mais comme lors du précédent scrutin du 6 mai, qui a tourné au vote sanction contre les grands partis fauteurs d'austérité, aucun ne devrait atteindre le seuil de la majorité absolue, autour de 37%.

Bénéficiant de par la loi électorale d'une prime de 50 députés (sur 300), le premier arrivé devrait tenter dès lundi de nouer des alliances pour gouverner. S'il échoue, le mandat passera aux partis suivants, pour une dizaine de jours de tractations avant le sommet européen crucial du 28 juin.

Le Pasok pourrait être sollicité

Les partenaires européens du pays exigent qu'il tienne ses engagements de rigueur. A défaut, le pays pourrait se voir couper les vivres, alors que ses réserves d'argent auront fondu d'ici fin juillet, et poussé vers la sortie de l'euro.

Dans le camp europhile, le vainqueur de dimanche pourra solliciter le renfort du Pasok socialiste, crédité de la troisième place, et/ou de la Gauche démocratique (Dimar) modérée.

En face, un autre enjeu du scrutin est le score de formation néonazie Aube Dorée, qui a fait irruption au parlement en mai avec 6,9% des voix. Ce groupe qui ne cache plus sa violence devrait dans tous les cas garder des députés.

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