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Les "ennemis" de la Russie petit à petit muselés par le pouvoir

L'émotion et la rage dominaient après l'assassinat de Boris Nemtsov à Moscou.

02 mars 2015, 00:01
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PIERRE AVRIL

Il y a dix jours, à la veille de la manifestation anti-Maïdan destinée à vilipender les "ennemis" de la Russie, Boris Nemtsov s'indignait déjà contre ce "projet politique piloté par le Kremlin". "Cette initiative a pour seul but de faire peur à l'opposition" , affirmait cette figure de la contestation anti-Poutine. Il assimilait ce mouvement propouvoir aux anciens "Nachi" qui, il y a quatre ans, dressaient déjà des jeunes du Kremlin à débusquer ce que l'on nomme aujourd'hui "la cinquième colonne". De la fin de l'intérim de Dmitri Medvedev au mi-mandat de Vladimir Poutine, cette opposition de l'intérieur a d'abord connu son heure de gloire avant de sombrer dans la marginalité.

Un point culminant dans l'assassinat de l'opposant

Aux manifestations anti-Poutine de l'hiver 2011 qui ont ébranlé le pouvoir, a succédé une chasse méthodique et graduelle au mouvement contestataire dont l'assassinat de Boris Nemtsov pourrait constituer le point...

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