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Les ennuis continuent pour l'ancien conseiller de Sarkozy

Patrick Buisson, l'ancien conseiller du président français Nicolas Sarkozy a été mis en examen à Paris ce mercredi pour recel de favoritisme, détournement de fonds publics et abus de biens sociaux.

29 juil. 2015, 16:39
patrick_buisson

Bien avant Fabienne Despot, Patrick Buisson l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy à l'époque président de la République française avait utiliser lui aussi le magnéto secrètement pour enregistrer les conversations secrètes entre Sarkozy et son entourage. Mais ce mercredi Patrick Buisson a été mis en examen pour autre chose: recel de favoritisme, détournement de fonds publics par un particulier et abus de biens sociaux dans l'enquête dite "des sondages de l'Elysée", a-t-on appris de source judiciaire.

Il avait été entendu dans la matinée par la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) avec Pierre Giacometti, toujours consultant ès opinion de l'ancien président. M. Giacometti se trouvait toujours à la BRDE en début d'après-midi. Six personnes, dont l'ancien ministre Claude Guéant et l'ex-secrétaire général de la présidence Xavier Musca, ont été placées en garde à vue en juin dernier dans ce dossier. Il concerne les sondages et prestations de communication commandées par l'Elysée sous Nicolas Sarkozy.

Une information judiciaire a été ouverte pour favoritisme et détournement de fonds publics à la suite d'une plainte avec constitution de partie civile de l'association Anticor, qui lutte contre le corruption. Elle estime qu'une bonne partie des sondages commandés par la société de Patrick Buisson Publifact, entre 2007 et 2009, n'avaient pas d'intérêt public lié à la fonction présidentielle.

Anticor considère aussi que, sur la période 2010-2012, certains sondages réalisés après appels d'offres ne relevaient pas non plus de la fonction présidentielle. Sont également visés des contrats de prestations en communication passés entre 2007 et 2012 entre l'Elysée et les sociétés de Pierre Giacometti et de Patrick Buisson, soupçonnés d'avoir bénéficié de favoritisme.

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