Intransigeance allemande, menaces britanniques, alarmisme français: c'est dans une atmosphère délétère que les chefs d'Etat ou de gouvernement des Vingt-Sept ont ouvert hier soir un énième sommet "crucial" consacré au sauvetage de la zone euro. Et que la Croatie fera aujourd'hui son entrée sur la scène européenne, en signant son traité d'adhésion à l'UE.
Tout le monde s'accorde à le reconnaître, à l'image de cet ambassadeur: "Jamais la situation n'a été aussi grave au sein de la zone euro" , sans cesse attaquée par les marchés financiers en raison de l'incapacité de ses Etats membres à juguler la crise de la dette souveraine et même jugée au bord de l'implosion par Paris.
Il est donc "urgent de trouver une solution à cette crise" , rabâche-t-on. Les remèdes sont connus: il faut accroître les ressources du fonds de secours européen et du Fonds monétaire international (FMI), au cas où l'Italie et...