Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Les Farc annoncent la libération d'otages

Les Farc ont annoncé mardi dans un communiqué diffusé sur internet leur intention de libérer sans conditions plusieurs otages, quelques heures après la tenue de manifestations en Colombie contre cette guérilla, exigeant la libération de tous ses prisonniers.

07 déc. 2011, 07:17
faarc2

Dans ce texte daté du 1er décembre et diffusé par le site farc-ep.co, la guérilla promet de "concrétiser (...) la libération unilatérale des prisonniers de guerre que nous avions annoncée dans une précédente missive, bien que certains soient morts lors d'une tentative de sauvetage insensée", menée par l'armée.

Le message signé par le secrétariat (organe dirigeant) de la guérilla est diffusé dix jours après l'assassinat, le 26 novembre, de quatre membres des forces de l'ordre, otages de la guérilla depuis plus de douze ans, dont le plus ancien otage des Farc, Jose Libio Martinez, enlevé le 21 décembre 1997.

Les quatre hommes ont été tués par leurs geôliers, au milieu de combats avec l'armée, selon les autorités.

Poursuivre le combat

Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), dans le communiqué, rendent à plusieurs reprises l'Etat responsable de leur mort et assurent vouloir poursuivre le combat d'Alfonso Cano, leur dirigeant jusqu'au 4 novembre, tué lors de combats.

"Nous voulons rendre hommage à un homme qui a pris les armes, dont le nom est Alfonso Cano, qui a toujours risqué sa vie pour une solution politique du conflit, l'échange de prisonniers, la paix assortie d'une justice sociale et la dignité des Colombiens", écrit encore la guérilla.

La mort des quatre otages avait suscité l'indignation de nombreux colombiens qui ont répondu massivement aux appels à manifester contre la guérilla lancés par des organisations indépendantes mais aussi le gouvernement.

"Liberté, liberté, liberté !", ont-ils clamé mardi à Bogota, Cali, Medellin et plusieurs autres villes colombiennes. "No mas Farc" ("Pas plus de Farc"), disaient d'autres manifestants, se comptant par dizaines de milliers, selon des journalistes de l'AFP.

Les Farc, fondées en 1964, détiennent, selon un décompte officiel, au moins onze (bien onze) policiers et militaires, qu'elles prétendent échanger contre plusieurs centaines de leurs combattants incarcérés. Elles retiendraient aussi un nombre indéterminé de civils, aux fins d'extorsion.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias