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Les FARC veulent une constituante quand la paix sera conclue

Le principal négociateur pour les FARC souhaite qu'une assemblée issue de la nation change la constitution une fois un accord de paix conclu, selon un entretien accordé à un site web.

16 nov. 2012, 08:18
Le négociateur Ivan Marquez, gauche, a demandé une constituante une fois la paix conclue.

Les négociations entre le gouvernement colombien et les Forces révolutionnaires armées de Colombie (FARC) destinées à mettre fin à la plus ancienne insurrection d'Amérique latine doivent commencer lundi à Cuba. Elles devaient commencer cette semaine mais ont été reportées pour permettre aux négociateurs de travailler sur des détails qualifiés de techniques, dont la participation de la société civile et de plusieurs autres groupes.

Selon Ivan Marquez, qui dirige l'équipe chargée de négocier pour les FARC, les citoyens devraient avoir voix au chapitre à la table des négociations, ce qui donnerait plus de légitimité à un accord. En outre, l'accord de paix conclu devra avoir force juridique et constitutionnelle, estime-t-il.
 
"Nous pensons qu'une bonne manière d'y parvenir est d'offrir la possibilité, par la suite, d'une assemblée nationale constituante", a-t-il déclaré lors d'une interview publié en vidéo sur le site internet "Anncol", qui publie régulièrement les communiqués des FARC. L'interview a été enregistrée à la Havane, sans doute la semaine dernière.
 
Constitution de 1886
 
Le président colombien Juan Manuel Santos a exclu de discuter de changements importants au niveau économique ou politique. Si les guérilleros veulent modifier le système, ils doivent participer au processus politique en remportant les élections, estime le chef de l'Etat.
 
Il y a plus de 20 ans, la Colombie a tenu une assemblée pour revoir la Constitution de 1886 à laquelle ont participé des membres démobilisés d'autres groupes rebelles moins importants que les FARC ou L'Armée de libération nationale (ALN).
 
Les négociations avec les FARC ont été officiellement lancées le 18 octobre, mais les discussions se sont d'emblée annoncées compliquées, les FARC ayant dit vouloir aborder une série de sujets ne figurant pas au programme en cinq points des pourparlers, notamment leur souhait d'un arrêt des opérations des sociétés étrangères de prospection minière.
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