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Les Flamands ceinturent symboliquement la capitale belge

Plusieurs milliers de Flamands ont participé dimanche à une randonnée politico-sportive autour de Bruxelles. Le "Gordel" a réuni près de 30'000 personnes cette année.

03 sept. 2012, 06:47
Le drapeau flamand, l'un des symboles du "Gordel".

Les Flamands se sont rassemblé dans le calme dimanche pour participer à ce qui pourrait être le dernier "Gordel", après le règlement de la querelle communautaire entre Wallons et Flamands concernant la périphérie de Bruxelles.

L'événement n'a mobilisé cette année que 29'500 personnes, ont indiqué les organisateurs, contre 40'000 participants l'an dernier et plus de 80'000 personnes en 2010.
 
Le "Gordel" (autrement dit "ceinture" en flamand) se veut un événement cycliste, pédestre mais aussi politique puisqu'il a également pour but de marquer symboliquement le caractère flamand des communes de la périphérie de Bruxelles.
 
Dimanche, les organisateurs ont dû enlever des clous qui avaient été semés sur le parcours par des opposants à la manifestation. Et le chef de file des indépendantistes flamands Bart de Wever s'est élevé contre "l'arrogance" des francophones qui, dans une commune où ils sont majoritaires, ont refusé de délivrer aux organisateurs l'autorisation d'y installer un départ de la randonnée.
 
Mais la manifestation s'est dans l'ensemble déroulée dans le calme, dans un contexte de baisse des tensions communautaires après la scission en juillet de l'arrondissement bilingue de Bruxelles-Hal-Vilvorde (BHV), réclamée par les Flamands et qui empoisonnait la vie politique belge depuis des décennies.
 
Sous le slogan "A fond, encore une fois!", cette 32ème édition du "Gordel" devrait être la dernière sous sa forme actuelle, même si des projets existent pour la faire perdurer comme un événement à caractère purement touristique.
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