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Les forces syriennes bombardent violemment Homs ce dimanche

Un quartier de Homs a été violemment bombardé par les forces syriennes, au moment de l'arrivée des observateurs de l'ONU.

15 avr. 2012, 09:00
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Les forces du régime syrien ont violemment bombardé dimanche le quartier de Khaldiyé à Homs, a rapporté l'Observatoire syrien de droits de l'Homme (OSDH). Cette mesure est intervenue le jour de l'arrivée des premiers observateurs de l'ONU pour surveiller le cessez-le-feu dans le pays.

"Les bombardements sur Khaldiyé se sont intensifiés ce dimanche matin, avec en moyenne trois obus par minute", a déclaré à l'AFP le président de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane. Ce pilonnage est le plus violent depuis l'instauration de la trêve jeudi.

Un avion de reconnaissance survolait le quartier parallèlement au bombardement, qui a également visé le quartier de Bayyada, selon M. Abdel Rahmane. Ces deux quartiers sont tenus par les rebelles.

L'armée contrôle 70 % de Homs (centre), troisième ville de Syrie surnommée par les militants la "capitale de la révolution". "Les quartiers du vieux Homs (où sont retranchés les rebelles) échappent au régime", selon le chef de l'OSDH.

Vote récent à l'ONU

La veille, l'armée avait également bombardé Homs, tuant trois civils.

Les violences de samedi avaient fait 14 tués, peu avant l'approbation par le Conseil de sécurité de l'ONU de sa première résolution sur la crise en Syrie, autorisant l'envoi d'observateurs pour surveiller le cessez-le-feu.

Ailleurs dans le pays, de violents combats ont éclaté à l'aube pendant plus d'une heure dans la ville d'Al-Bab, dans la province d'Alep (nord), près d'un siège des services de sécurité. Dans la ville même d'Alep, un commissariat de police a été attaqué, a précisé l'OSDH.

32 tués récemment

Depuis son entrée en vigueur le 12 avril, le cessez-le-feu a été fragilisé par le décès d'au moins 32 personnes, en majorité des civils tués par les forces de sécurité, selon l'OSDH, même si ce bilan n'est pas comparable à celui des mois précédents, où les victimes se totalisaient par dizaines chaque jour.

Si les combats ont baissé en intensité, l'armée n'a toujours pas retiré ses chars des villes comme le prévoit le plan de l'émissaire international Kofi Annan.

"Depuis le début de l'application du plan Annan, il n'y a eu aucun changement au niveau du déploiement sécuritaire et militaire. Les barrages et les chars sont toujours là", a encore affirmé M. Abdel Rahmane.


 
 

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