Les soldats français ont entamé hier à Bangui le délicat désarmement des milices et des groupes armés promis par Paris pour rétablir la sécurité en Centrafrique. Annonçant le lancement de cette opération, l'état-major français a assuré que "les choses se passent plutôt bien" .
" Nous savions que nous pouvions aller sur quelque chose de très dur, je crois qu'en face ils l'ont compris ", a affirmé le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron . "En face" , c'est-à-dire chez les combattants de l'ex-rébellion Séléka, le message très ferme du gouvernement français - "l'impunité est finie!" - semblait donc avoir été entendu hier.
Ces hommes en armes, qui il y a quelques jours étaient partout dans Bangui, déambulant à pied ou sillonnant les rues à bord de pick-up bondés, étaient presque invisibles dans les rues, ont constaté des journalistes.
Certains ont tombé l'uniforme pendant la nuit. D'autres, privés de...